Nous avons participé avec Marie mon épouse à la conférence de Paris tout est possible pour l’ascension 2010. Ci après, je développe très succinctement ce qui nous a été proclamé à propos de la mission dans l’unité et l’œcuménisme. Le thème de cette réunion était adossé au verset de Luc 9.2 : “Jésus les envoya prêcher le Royaume de Dieu et guérir les malades”.
Et de fait, tous les orateurs sont intervenus pour nous exhorter à nous mettre debout, en mouvement pour le Christ et son Église. Que sa Parole nous visite, nous vivifie et qu’elle nous conduise par la compassion vers les malades, les blessés de la vie, vers ceux qui sont en souffrance dans leur âme. Puissions nous nous diriger, sans jugement ni condamnation, vers nos frères et sœurs pour leur permettre de recevoir et gouter la Parole qui sauve, qui guérit et délivre. Ensemble, prêchons cet Amour qui nous vient de la Croix. Ensemble, guérissons par l’amour de Dieu qui agit en nous. Ensemble, prions et louons Dieu par nos chants et nos danses. Ensemble, soyons son Corps, unis pour que le monde voie l’Amour dont nos actes sont empreints. Cette unité, elle grandit chaque jour.
Partout dans le monde, s’opèrent des rassemblements et bien souvent, des rassemblements de chrétiens interconfessionnels. L’envie de l’œcuménisme se répand dans le Corps du Christ pour construire l’Eglise de demain, la grande Eglise chrétienne universelle. Nous ne sommes pas de Paul ou d’Apollos, nous sommes de Christ. catholiques, orthodoxes, protestants, évangéliques, juifs messianiques, musulmans convertis, nous sommes tous de Christ et nous devons tous travailler à la réunification du Corps du Christ. C’est notre priorité apostolique de construire l’Eglise du Seigneur si nous voulons accomplir la mission qu’il nous a confié. Toutefois, cet espoir d’unité ne doit pas buter sur l’expression d’un prosélytisme zélé mais réducteur.
Œcuménisme et prosélytisme sont souvent antinomiques. Il faut que les fondations soient solides. Elles sont faciles à identifier. Bien analyser ce qui nous rapproche et ce qui nous éloigne et pour cela, il y a une nécessité de bien connaitre notre propre doctrine confessionnelle. L’idée étant bien entendu, qu’en nous appuyant sur le socle de nos croyances communes, nous puissions dialoguer entre chrétiens, lutter contre nos divisions et illustrer aux yeux du monde, la Victoire du Seigneur dans nos vie par l’Amour que nous aurons les uns pour les autres. Toujours œuvrer avec le souci de préserver cette unité en construction. Notamment, ne pêchons pas dans les filets de nos frères chrétiens d’autres confessions. Il y a des milliards de païens à convertir, alors soyons conscients qu’en convertissant le frère ou la sœur d’une autre confession chrétienne, nous passons à côté de notre mission et que nous affaiblissons le corps du Christ plutôt que nous ne le renforçons (Jean-Luc Trachsel et Carlos Payan). Plaise à Dieu que nous servions et persévérions toujours dans cette communion fraternelle et le monde connaitra qu’il est vraiment ressuscité ! Alléluia !
HERVE